mardi 1 juillet 2008

La perfection

Visiblement traduite de l'Anglais, voilà une histoire laissée à votre
appréciation :
À un dîner de bienfaisance, le père d'un enfant handicapé a prononcé
un discours inoubliable.
"On dit que Dieu fait tout avec perfection... Mais où est la
perfection en Shay, mon fils ? Mon fils ne peut pas comprendre les
choses comme le peuvent les autres enfants. Mon fils ne peut pas se
souvenir des faits ni des chiffres comme le peuvent les autres enfants.
Où est donc la perfection de Dieu ? Je crois, a-t-il poursuivi, qu'en
créant un enfant handicapé comme mon fils, la perfection que cherche
Dieu est notre réaction. Quelle réaction avons-nous face à cet enfant ?

Voici une petite anecdote pour vous illustrer mes propos. Un
après-midi, Shay et moi nous promenions près d'un parc où des garçons
que Shay connaissait jouaient au base-ball. Shay me dit :
Penses-tu qu'ils me laisseront jouer ? Je savais que Shay n'est pas
du tout le genre de coéquipier que les garçons recherchent d'habitude,
mais j'espérais que l'on permettrait à Shay de jouer. Je demande donc
à un des joueurs de champ si Shay peut participer. Le garçon y pense
quelques instants et dit : « Nous perdons par six points et nous
sommes à la huitième manche. Je suppose qu'il peut faire partie de
notre équipe et avoir l'occasion de frapper au neuvième tour. » Shay
poussa un sourire énorme. On dit a Shay de mettre le gant et de
prendre sa position.
À la fin de la huitième manche, l'équipe de Shay marque quelques
points, mais traîne toujours par trois points. Au bout du neuvième
tour, l'équipe de Shay gagne encore un point!
On a deux sortants et les buts remplis, et une chance de gagner le jeu
Shay est le prochain en ligne. Est-ce que l'équipe va permettre à
Shay de frapper, risquant de perdre le jeu ? Chose étonnante, on lui
donne le bâton. Chacun se doute qu’il est presque impossible de
gagner, car Shay ne sait ni comment tenir le bâton comme il faut, ni
comment frapper la balle.
Cependant, quand Shay s'approche du marbre, le lanceur avance quelques
pas pour lober la balle assez doucement pour que Shay puisse au moins
toucher la balle avec le bâton. Shay frappe lourdement au premier
lancer, sans succès. Un de ses équipiers vient à son aide et les deux
prennent le bâton en attendant le prochain lancer. Le lanceur avance
davantage et jette légèrement la balle à Shay. Avec son équipier,
Shay frappe un roulant vers le lanceur, qui le ramasse et aurait pu
facilement le lancer au premier but, dans lequel cas Shay serait
éliminé, et le jeu se terminerait. Mais voila, le lanceur jette la
balle en arc au champ droit, loin au-delà du premier but. Tous se
mettent à crier : "Cours au premier, Shay ! Cours au premier !"
Jamais n'a-t-il eu l'occasion de courir au premier but. Il galope le
long de la ligne de fond, tout étonné. Quand il atteint le premier
but, le voltigeur de droite a la balle en main ; il peut facilement la
jeter au deuxième but, ce qui va retirer Shay qui court toujours, mais
il lance la balle en l’air au-delà du troisième but et tous crient :
"Cours au deuxième ! Cours au deuxième !" Les coureurs devant Shay,
transportés de joie, encerclent les buts sur le chemin vers le marbre. Lorsque
Shay s'approche du deuxième but, l'adversaire le dirige vers le
troisième et s'exclame : "Cours au troisième ! " Quand Shay passe par
le troisième, les joueurs des deux équipes le suivent en s'écriant :
"Fais un circuit Shay !". Shay complète le circuit, prend pied sur
le marbre et tous les 18 garçons le soulèvent sur les épaules. Shay
est le héros ! Il vient de faire le grand chelem et de gagner le
match pour l'équipe !

Ce jour-la, continue son père, les larmes aux yeux, ces 18 garçons ont
atteint leur propre niveau de la perfection de Dieu.

" Quelle belle histoire, vous dites-vous ? Devrais-je la faire suivre ?
Bizarre que l’on transmette des milliers de blagues par courrier et
qu'elles se propagent, mais lorsqu’on envoie des messages au sujet des
choix de vie, on n'a pas tant hâte à les faire suivre... Bizarre que
l'on puisse facilement accéder aux sites obscènes et vulgaires du
cyberespace, mais quand il est question de moralité, cela ne nous
semble pas vraiment approprié. Bizarre que lorsque vous faites suivre
ce message (si vous décidez de le faire), vous n'allez probablement
pas l'envoyer à un grand nombre de vos connaissances puisque vous
n'êtes pas certain de ce en quoi ils croient, ni de leur perception de
vous. Bizarre que l'on soit préoccupé de ce que les autres pensent,
mais non de sa perception de soi-même.

Le paradoxe aujourd'hui veut que :
- On a la patience de construire de grands édifices mais pas de
patience suffisante pour contrôler sa colère ;
- On a de larges routes, mais des points de vue étroits...
- On dépense plus, mais possède moins ;
- On achète plus de produits, mais on les apprécie moins...
- On habite les maisons plus grandes, mais les familles sont plus
petites ;
- On jouit de plus de commodités, mais on a moins de temps disponible ;
- On accumule plus de diplômes, mais on fait preuve de moins de
logique, moins de discernement...
- On a multiplié ses avoirs, mais diminué ses valeurs.
- La science permet de vivre plus longtemps, mais on a priorisé la
quantité sur la qualité, car pour plusieurs en bout de ligne, la vie
est triste et monotone....
- On a fait le voyage aller-retour à la lune, mais on a de la
difficulté à traverser la rue pour se présenter à son voisin...

La technologie peut vous permettre d'expédier cette lettre à tous ceux
que vous connaissez avec une simplicité étonnante, mais c'est à vous
de décider si vous voulez partager ce beau texte et la moralité qu'il
véhicule...

En guise de conclusion :
C'est quoi la perfection ? Elle est nécessaire la perfection ?

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