mardi 1 juillet 2008

Contre attaque du cyclo-club namurois en Belgique

États-Unis: une future guerre pour Bush en Europe
Le Président Georges Bush est assis dans le fauteuil de son bureau Ovale, en
train de se demander quel pays il pourrait bien envahir à la suite de l'Irak
pour se faire à nouveau réélire les Républicains à l'issue de son second
mandat...

Quand tout à coup, son téléphone se met à sonner...
"Bonjour, Monsieur le Président" dit une voix avec un fort accent belge.
"C'est Willy Vandeputte, président du cyclo-club namurois en Belgique. Fieu,
je t'appelle pour te dire que que nous déclarons officiellement la guerre
aux États-Unis!"

"Hem, eh bien Willy," répond Dobelyou, "C'est en effet une nouvelle
importante! Quelle est la taille de votre armée?"

"En ce moment," répond Willy après un moment de réflexion, "On est moi, mon
cousin Rudy, Eddy mon voisin d'à côté, et toute l'équipe du vélo-club
namurois. Ça fait huit!"

Georges l'arrête :
"Je dois vous dire Mister Vandeputte, que j'ai un million d'hommes dans mon
armée qui n'attendent que mon ordre pour envahir la Belgique."

"Gotferdom," s'exclame Willy. "Faut que je te rappelle, fieu !" Et il
raccroche.

Évidemment, le jour suivant, Willy appelle à nouveau Bush.
"M. Bush, la déclaration de guerre est toujours d'actualité! Nous sommes
parvenus à acquérir de l'équipement d'infanterie !"

"Et quel équipement avez-vous donc à présent M. Vandeputte ?"

"Eh bien, nous avons deux moissonneuses-batteuses, un caterpillar, et le
tracteur et la remorque de la ferme de Jeff."

Le Président Bush soupire. "Je dois vous dire, Willy, que j'ai 16 000 chars
Abrahams et 14 000 blindés légers. En outre, j'ai rappelé les réservistes de
la Garde Nationale, et mon armée compte 500 000 hommes de plus que depuis
notre dernier coup de fil."

"Potverdek", lâche Willy, "je vais te rappeler, laisse-moi un jour ou deux!"

Comme il fallait s'y attendre, Willy rappelle le jour suivant :
'"Président Bush, la guerre est toujours pour demain ! Nous avons monté notre
propre flotte aéronautique nous même ! Nous avons récupéré l'avion d'épandage
de pesticides de la coopérative et on a mis tous nos fusils de chasse dans
l'habitacle, soyez prêts à recevoir des pruneaux, des plombs, et même une
bonne dose de D.D.T. si il le faut!

Deubeulyou reste silencieux un moment, puis il se racle la gorge et dit:
"Monsieur Vandeputte, l'armée U.S. compte 10 000 bombardiers et 20 000
avions de combat. De surcroît, mon dispositif militaire est secondé par des
batteries de missiles sol-air à guidage laser. Et depuis que nous avons
parlé ensemble la dernière fois, j'ai fait passer mon armée à DEUX
MILLIONS d'hommes !"

"Jésus, Marie, Joseph," renâcle Willy, "j'vais t'rappeller."

Comme prévu, le jour suivant, Willy rappelle Deubeulyou :
'"Président Bush ! Je suis désolé de devoir vous dire qu'on va devoir faire
une croix sur cette guerre"

"Oh, je suis bien triste d'entendre ça" répond Bush. "Et quelle la raison de
ce revirement si soudain ?"

"Eh bien, monsieur," avoue Willy, "on s'est tous assis autour d'une bière
avec les copains et on a eu une longue conversation. Après quelques pintes
de Chimay, on en est arrivé à la conclusion qu'on ne trouverait jamais assez
de place et de nourriture par chez nous pour deux millions de prisonniers !"

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